Tapage Culture

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Très important ! Les intermittents et indépendants du tourisme et de la culture, absolument pas protégés socialement face au marasme absolu dû à la crise sanitaire actuelle ont désormais à leur disposition un syndicat-fédération, la FMITEC, déjà en rapport avec les plus hautes autorités gouvernementales et sociales. Il y avait urgence !

Qui aurait pu imaginer que le tourisme français et mondial serait un jour totalement à l’arrêt ? Pas tous ces travailleurs indépendants, qui en vivaient sans inquiétude, travaillant au coup par coup, comme les guides, les interprètes, les hôtesses, les accompagnateurs, les animateurs, les chefs de projet, les organisateurs, les coordinateurs, les régisseurs, les conférenciers, les agents de sécurité, se trouvant tout à coup dans une voie sans issue et sans défense. La FMITEC, tout juste créée, légalement, par Patrick Pavesi, qui en est le président, est désormais à leur disposition, avec pour ligne directrice de leur apporter protection, conseil et communication.  » Nous sommes comme tous les syndicats , affirme t’il, disponibles par mail dans un premier temps, avec rappel de notre part pratiquement immédiatement, pour aider, inciter chacun à faire telle ou telle démarche auprès des autorités compétentes, de le soutenir dans son dialogue avec elles et de l’accompagner sur ces chemins tortueux de la reconnaissance sociale. Nous sommes déjà en lien avec plusieurs ministères comme ceux du Travail, du Tourisme et de la Culture. Monsieur Macron se montre actuellement parfaitement alerté, et soucieux de maintenir le rayonnement de la France grâce à ces emplois précaires ».

De la même façon, le monde artistique emploie des centaines de milliers de travailleurs, pour le son, les lumières, l’installation, les décors, les costumes, les transports, sans oublier les musiciens, les figurants, les attachés de presse, les ouvreuses, etc…, dont beaucoup sont très souvent au cachet, sans contrats à durée déterminée ou non. Comme tous les festivals sont annulés, les théâtres fermés, les concerts rayés de l’actualité, les tournages de cinéma ou de télévision reportés, les musées et les galeries d’art rideaux baissés, pour ne citer qu’eux, c’est la culture qui est figée, sans aucun moyen. Encore une fois, la FMITEC se pose en conseillère et en médiatrice. Inutile d’ajouter que Tapage Culture est heureuse d’annoncer sa création à tous les acteurs du tourisme, de la culture et de l’événementiel !

Grégoire Colard

FMITEC: info@fmitec.fr

Jean Desplas et Thibault Clément devant leur boutique, »Pot ».

Venus de Nîmes, ces deux meilleurs copains trentenaires ont décidé de s’associer afin de mettre en valeur à Paris l’artisanat fait à la main en Provence .
Thibault Clément

Après avoir étudié dans la communication, Thibault Clément s’est installé à Paris, où sa mère, pour lui faire passer son spleen quant à sa Provence natale, lui apporte un olivier. « Cela m’a fait chaud au coeur, mais il a fallu que je trouve de quoi le planter dans mon appartement. J’ai beaucoup cherché , car je ne trouvais que des pots ou des jarres faits de façon industrielle, sans âme. Cela a été le premier déclic . Je me suis dit: « Mais comment se fait-il qu’on ne trouve rien dans la capitale de ce qui est beau et authentique dans le sud? Quelque temps plus tard, j’ai appris que le créateur lui aussi d’origine provençale, Simon Porte Jacquemus, de renommée mondiale, et installé à Paris, venait d’imaginer son défilé au milieu des champs de lavande . Cela a été un deuxième déclic. Il avait fait venir les mannequins et les médias en Provence, alors moi je devais amener l’artisanat local, et donc des pots, à Paris ! »

Jean Desplas

Il en parle à son meilleur ami, Jean Desplas, qui, lui, après des études de droit, se promène de tee en tee dans un tout autre univers, celui du golf qu’il pratique pour son plaisir dans toutes sortes de pays. Une sorte de globe-trotter, qui, séduit par l’idée, accepte de se fixer à Paris et d’ouvrir avec lui un magasin dans le Marais. Avec pour seule règle pour eux de ne vendre que des pots et des jarres faits à la main en Provence et signés par de véritables artisans céramistes, comme ceux de Anduze, de Osses, et de Charolles. « Nous proposons dans notre magasin, qui vient d’ouvrir, des poteries pour l’intérieur ou l’extérieur, de toutes les tailles, de toutes sortes de formes, à des prix extrêmement abordables. Chaque mois nous réservons une installation pour un créateur d’objets en terre cuite, ou pour des artisans d’autres pays. C’est la Provence ouverte au monde! ».

Grégoire Colard

« Pot« : 32 rue des Blancs Manteaux Paris 4eme. « Pot marais« sur le Net.

Ouvert du lundi au dimanche inclus de 11h à 20h. 06 25 89 87 54

Livraisons possibles .

Comédienne, sculpteure, Sylvie Malys est une artiste complète et inspirée, mais aussi Ministre de l’Oenologie dans le gouvernement de la République de Montmartre, dont le président est Alain Coquard. Cette semaine, elle a, aux côtés du maire du 18ème, Eric Lejoindre, régné sur les vendanges de cette vigne historique, datant du 12ème siècle, enracinée sur les pentes de ce petit village touristique rattaché à Paris en 1859, sur des terres appartenant autrefois au chansonnier et écrivain Aristide Bruant, aménagées par le dessinateur Francisque Poulbot. 

 

Le Clos Montmartre 

Forte de 30 cépages différents, la vendange de cette vigne, dénommée « Clos Montmartre », est chaque année un grand moment pour les vignerons de la Ville de Paris et nombre de bénévoles et de poulbots qui récoltent 2.000 kilos de raisins sur 1.750 ceps. Le tout est ensuite pressé dans le 18 ème arrondissement et vendu aux enchères lors d’une immense Fête des Vendanges en octobre dans les rues de la Butte, parrainée par Michou, le monument hystérique du quartier ! Longtemps considéré comme de la piquette sans intérêt, les crûs de Montmartre procurent aujourd’hui des saveurs distinguées par les connaisseurs qui font claquer leurs langues !

 

Sylvie Malys et le responsable en chef des poulbots. 

Cette année, les vendanges ont été enchantées par le sourire irrésistible de Sylvie Malys, parfaite tastevin, ayant même écrit et produit un spectacle particulièrement enivrant, « Le génie du vin« , un Wine Woman Show, qu’elle donne actuellement avec succès au « Théâtre du Gymnase », toujours suivi d’une dégustation partagée avec son public !

 

 

Par ailleurs, un autre talent de cette belle comédienne (Trophée Profemina) et donc aussi ministre est d’être sculpteure, un don hérité de son arrière grand oncle, un célèbre graveur japonais, Kiyoshi Hasegawa. Elle a déjà été récipiendaire d’une Médaille de Bronze Arts Sciences et Lettres.  Elle enchaîne les expositions dont la dernière, fort courue, s’est tenue dans les écuries de la Garde Républicaine, à Paris, avec, sur des bottes de foin, des oeuvres en grès et en bronze, émaillées pour certaines de pierres précieuses ( jade, quartz rose, améthyste du Brésil, corail, lapis lazuli, etc…).

 

« Preciosa », une oeuvre de Sylvie Malys 

En attendant sa prochaine exposition et d’aller l’applaudir au théâtre, vous pourrez assister aux prochaines Fêtes des Vendanges de Montmartre du 14 au 18 octobre, qui accueillent chaque année plus de 500.000 personnes dans les rues de la Butte, avec Sylvie Malys et son écharpe de Ministre de l’Oenologie ! A votre santé!

 

Défilé de poulbots pendant la Fête des vendanges 

Grégoire Colard

 

Le génie du Vin: le mardi 20h et le samedi à 18h au Théâtre Gymnase, 38 Bd Bonne Nouvelle 10 ème Fête des Vendanges: à Montmartre, du 14 au 18 octobre, mais aussi dans tout le 18 ème arrondissement.

 

 

La République Française est peut être en « Marche », mais elle est aussi en danse. C’est ce qui se passe tous les soirs de cet été Place de la République avec cet évènement qui permet à chacun de laisser libre cours à son corps et à son charme.

 

Il est dix-neuf heures et vous n’avez pas de projet pour ce soir? Vos amis sont en vacances? Vous avez pourtant besoin d’amitié, de rires, d’émotions et ce ne sont pas les monuments de Paris, comme la Tour Eiffel ou le Louvre, assaillis par les touristes, qui déchaînent votre envie de bouger. Il y en a un, pourtant qui devrait vous réjouir, c’est la Place de la République, certes le symbole parfait de notre nation, des mouvements de protestation et des grèves populaires, sans oublier le lieu où tant se sont recueillis en silence ou avec Madonna en pensant au Bataclan, mais aussi un lieu ouvert, rénové récemment, où il fait bon se poser au milieu des skaters et autres jongleurs, et, cet été, parmi des danseurs anonymes. Certains, qui glissent savamment sont apparemment des professionnels, sculptant des chorégraphies personnelles, mais le reste de cette petite foule qui évolue avec eux sur des rythmes divers est composée de toutes sortes de gens, certains parfaitement débutants, de tout âge, le sourire aux lèvres, heureux d’être là en couple ou de pouvoir inviter une ou un inconnu. Peut être avec un gros câlin?

 

 

Ces parties quotidiennes, intitulées  » Gros câlin debout« , ont lieu chaque jour de 19 et 23 heures, au son d’une sonorisation, qui, si elle n’est pas professionnelle, est assez efficace pour pousser chacun à entrer dans la danse ! L’idée d’insuffler cet air de liberté est venue d’un groupe d’aficionados  de cet art de grâce, qui a décidé d’improviser  ces nocturnes quotidiens. Nulle demande d’autorisation officielle n’a été faite auprès de la Mairie de Paris,  qui tolère tous ces mouvements de jambes, d’autant plus qu’aucune participation monétaire n’est demandée par les organisateurs. Il y avait déjà des skaters?  Il y a aussi maintenant des danseurs!

 

 

Les musiques proposées à la foule sont diverses et pas avariées, passant de la salsa au tango par la bachata, la kizomba, de l’afro-house, sans oublier, bien sûr, du rock et même du swing, avec les couples évoluant en ligne. Au fur et à la mesure de la soirée , il y en a pour tous les âges et tous les niveaux, et même quand une compagnie professionnelle vient spontanément de loin, de Dijon, de Bretagne ou d’ailleurs, pour se mêler aux quidams parisiens, il se dégage un esprit de partage général. Et le sourire qui est sur les lèvres de tous est parfaitement bon enfant.

 

 

Grégoire Colard

 

Soirées « Gros câlin debout »

Tous les jours, de 19 à 23 heures. Gratuit.

Place de la République, Paris 11eme, Métro République.

C’est sur la scène du Théâtre Lucernaire que ce « monument historique de la chanson » reprend vie, illuminé par les feux de la rampe, magnifiquement réincarné par une chanteuse inspirée, MTatiana, avec des textes en français, mais aussi sur-titrés en anglais pour un public international qui permet à cette scène d’afficher complet en cette période d’exode estival !

Edith Piaf, née selon la légende, qu’elle a elle même inventée, à même le pavé  d’une rue de Belleville, à Paris, en 1915, fait partie de notre patrimoine national. Qui n’a pas, même inconsciemment, un de ses célèbres refrains en tête?  Milord, La vie en rose, Ca sert à quoi l’amour, l’Hymne à l’amour, Je ne regrette rien, Ciel de Paris, Mon Dieu, et tant d’autres… C’est comme un héritage précieux laissé par nos grands parents et nos parents. Il est là, dans un tiroir de notre mémoire et Jacques Pessis, l’auteur de ce spectacle « I love Piaf » nous en redonne la clé. Et qui sait que  » La Môme« , comme l’appelait le Tout Paris qui l’adulait, a été aussi une immense vedette mondiale, notamment aux Etats-Unis qui, en un soir, au Versailles de New york, en avaient fait « leur star » et ne voulaient plus plus la lâcher?

 

 

Mais la chanteuse était avant tout une éternelle amoureuse, et ses amants anglo-saxons ( Marlon Brandon, dit on…) ne pouvaient pas lui faire oublier les français, comme Yves Montand, Paul Meurisse, Marcel Cerdan, Théo Sarapo, pour ne citer qu’eux !  On évoque même une certaine relation avec Marlène Dietrich, qui savait la charmer à Paris en lui chantonnant de sa voix rauque  » Ich bin von kopf bis fuss auf liebe einsgestellt » ( Je suis faite de la tête aux pieds pour l’amour) .

 

Edith Piaf et son mari Théo Sarapo 

Ce spectacle « I love Piaf« , qui a fait le tour du monde, et qui  aurait aussi bien pu s’intituler  » Piaf is love », a été écrit par Jacques Pessis avec justement un amour admiratif pour ce petit bout de femme née dans la misère, qui a connu en quarante sept ans d’existence une gloire phénoménale, enchaînant des tubes planétaires avec des refrains criant la solitude, la passion, la liberté d’aimer, la trahison, le désespoir, bref, tous les chemins de la Carte du Tendre.

 

MTatiana ( photo Michel Le Hô) 

Quelle chanteuse peut reprendre aujourd’hui son fameux répertoire sans nous choquer, tant la voix d’Edith a été unique ? C’est pourtant ce qu’arrive à faire Mtatiana qui a l’intelligence artistique de ne rien tenter pour la copier ni l’imiter. Elle ne se tord pas les mains comme le faisait la Môme avec les siennes, arthritiques. Elle ne porte pas la même petite robe noire avec une croix autour de son cou et elle n’arbore pas les mêmes petits cheveux courts, rares et frisés. Mtatiana est une jeune femme au corps explosif, à la beauté solaire, à la joie de vivre inhérente, et on imagine bien qu’elle n’a jamais mendié en chantant dans la rue, comme son aînée. Mais, grâce à son talent d’interprète, et au respect qu’elle affiche pour Piaf, non sans émotion et même avec des larmes sur les joues, on a l’impression qu’Edith est là, à côté d’elle, avec elle, et avec nous. Elle est ressuscitée !

 

 Patrice Maktav

Deux comédiens chanteurs et musiciens entourent Mtatiana dans une mise en scène de François Chouquet, dont l’accordéoniste sacré champion du monde en1999 Aurélien Noël, et Patrice Maktav, guitariste, chanteur, révélé par la Star Academy, confirmé dans plusieurs comédies musicales comme « Mozart, l’opéra Rock »  et « Le rouge et le noir »,  et acteur récurrent  dans « Plus belle la vie ». Patrice Maktav a une présence d’autant plus remarquable qu’il est censé incarner tous les amants d’Edith Piaf, c’est à dire de symboliser l’Amour ! Mesdames, il y arrive très bien !

 

Grégoire Colard

 

Théâtre du Lucernaire , 53 rue Notre Dame des Champs, Paris 6eme

Spectacle à 21 heures, en français et sur-titré en anglais.

 

 

 

 

 

La tendance naturiste se précisait déjà depuis quelques années à Paris se mettant à nu, mais un nouvel évènement dans un lieu officiel de la République va officialiser cette libération des corps!

De fait, jusqu’ici la France, et notamment Paris, était très en retard sur le naturisme en public, alors qu’en Allemagne, aux Pays Bas, en Autriche, en Espagne et au Québec, pour ne citer que ces pays, il est parfaitement naturel de se montrer en public dans le plus simple appareil, sans déclencher le moindre scandale, ni subir une quelconque agression, qu’elle soit verbale ou physique.

Et pourtant, il existe l’Association des Naturistes de Paris, qui organise des soirées piscine sans maillot, ou encore des réservations  pour des concours de bowling à nu,  comme ce le sera le 3 avril prochain, et même des soirées restaurant sans « couvert »!  L’été dernier, Anne Hidalgo, la maire de Paris, a donné son accord pour ouvrir aux nudistes une très grande zone de liberté dans le Bois de Vincennes, mais aussi pour réserver un espace dans Paris Plages, sur les quais de la Seine, ce qui devrait être renouvelé cet été pour les deux lieux.

 

Un nouveau projet de l’Association des Naturistes de Paris, mais artistique, celui-ci,  a été accepté et soutenu par le Palais de Tokyo, un haut lieu des musées parisiens, pour ouvrir son exposition « Discorde, fille de la nuit »  le 5 mai au matin à cent soixante fesses-à-l’air. Les réservations se sont envolées en quelques minutes, dont en majorité celles de femmes de 18 à 34 ans, alors que plus de vingt-six mille demandes, dont de touristes du monde entier, n’ont pu être  satisfaites. Gageons que d’autres dates seront envisagées… La même expérience avait déjà eu lieu au Québec où une exposition du photographe sulfureux Robert Mapplethorpe avait déchaîné une foule de non-textiles !

Dans ce même esprit, un artiste français, Fred Brulé, se produira le 12 mai,  dans le 19 eme arrondissement,  sur une scène dont le nom est encore secret, afin d’y proposer  « J’ai la langue qui fourche », le 1er spectacle naturiste humoristique, où le vestiaire intégral sera exigé… et les photos  interdites! TapageCulture vous en informera en temps et heure…

 

Grégoire Colard