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Jean Desplas et Thibault Clément devant leur boutique, »Pot ».

Venus de Nîmes, ces deux meilleurs copains trentenaires ont décidé de s’associer afin de mettre en valeur à Paris l’artisanat fait à la main en Provence .
Thibault Clément

Après avoir étudié dans la communication, Thibault Clément s’est installé à Paris, où sa mère, pour lui faire passer son spleen quant à sa Provence natale, lui apporte un olivier. « Cela m’a fait chaud au coeur, mais il a fallu que je trouve de quoi le planter dans mon appartement. J’ai beaucoup cherché , car je ne trouvais que des pots ou des jarres faits de façon industrielle, sans âme. Cela a été le premier déclic . Je me suis dit: « Mais comment se fait-il qu’on ne trouve rien dans la capitale de ce qui est beau et authentique dans le sud? Quelque temps plus tard, j’ai appris que le créateur lui aussi d’origine provençale, Simon Porte Jacquemus, de renommée mondiale, et installé à Paris, venait d’imaginer son défilé au milieu des champs de lavande . Cela a été un deuxième déclic. Il avait fait venir les mannequins et les médias en Provence, alors moi je devais amener l’artisanat local, et donc des pots, à Paris ! »

Jean Desplas

Il en parle à son meilleur ami, Jean Desplas, qui, lui, après des études de droit, se promène de tee en tee dans un tout autre univers, celui du golf qu’il pratique pour son plaisir dans toutes sortes de pays. Une sorte de globe-trotter, qui, séduit par l’idée, accepte de se fixer à Paris et d’ouvrir avec lui un magasin dans le Marais. Avec pour seule règle pour eux de ne vendre que des pots et des jarres faits à la main en Provence et signés par de véritables artisans céramistes, comme ceux de Anduze, de Osses, et de Charolles. « Nous proposons dans notre magasin, qui vient d’ouvrir, des poteries pour l’intérieur ou l’extérieur, de toutes les tailles, de toutes sortes de formes, à des prix extrêmement abordables. Chaque mois nous réservons une installation pour un créateur d’objets en terre cuite, ou pour des artisans d’autres pays. C’est la Provence ouverte au monde! ».

Grégoire Colard

« Pot« : 32 rue des Blancs Manteaux Paris 4eme. « Pot marais« sur le Net.

Ouvert du lundi au dimanche inclus de 11h à 20h. 06 25 89 87 54

Livraisons possibles .

Une grande soirée mondaine parisienne a mis en valeur, à juste titre, un métier essentiel dans les palaces et les hôtels de luxe, celui de la gouvernante, attentive non seulement à votre confort, mais au moindre de vos caprices. Et avec le sourire !

Le métier de gouvernante est ancestral ! Autrefois, il s’agissait de gérer le personnel de grandes maisons bourgeoises et aristocratiques. Aujourd’hui , il s’est élargi aux palaces de Cannes, de Paris, et d’ailleurs, comme le serait celui un général d’armée portant un regard acéré l’organisation de travail de toutes ses troupes de personnel, sur la propreté et la sécurité de l’établissement dont elles ont la charge, sur l’exigence, le bien être des clients, sur l’accueil des V.I.P., et satisfaire au mieux les caprices éventuels, même les plus farfelus, de tout un chacun: engager un traducteur, disposer d’une voiture électrique, prendre des cours de cuisine, abattre une cloison de la chambre ( refusé!!!), etc… Une sacrée responsabilité afin de rendre mémorable le séjour des clients…

Corinne Veyssière

Corinne Veyssière , elle-même gouvernante très aguerrie par son expérience dans plusieurs palaces, a créé AGGH, l’association des gouvernantes générales de l’hôtellerie, dont elle est la présidente , afin d’offrir à ses membres, conseils, soutien, partage d’idées , dialogue, évocation des difficultés et surtout comment réussir…Et c’est au Salon des Arts et Métiers, à Paris, qu’elle a tenu à recevoir ses adhérents ( dont 90% de femmes et 10 % d’hommes ), entourés par nombre de personnalités comme, entre autres, Philippe Candeloro , Danièle Gilbert, le chanteur Yannick, la comédienne et sculptrice Sylvie Malys, Stéphane Jobert, Sylvana Lorenz ( de chez Pierre Cardin) , Sophie Darel, lors de cette soirée conviviale présentée par le très populaire animateur de M6, Jérôme Antony. Autant d’habitués aux services les plus raffinés !

Photo Raymond Delalande/Sipa

Pour plus de renseignements: agghnationale@aggh.fr et www.aggh.fr

Grégoire Colard

 

Entretien avec Thomas Chaumette qui nous présente le 18 Paris, son bel hôtel, situé 41 rue Letort, dans le 18 ème arrondissement de Paris , récipiendaire du Laurier d’Or 2018 décerné par la Fédération Internationale du Tourisme. De nombreuses figures du monde artistique sont venues fêter cet évènement…

 

La République Française est peut être en « Marche », mais elle est aussi en danse. C’est ce qui se passe tous les soirs de cet été Place de la République avec cet évènement qui permet à chacun de laisser libre cours à son corps et à son charme.

 

Il est dix-neuf heures et vous n’avez pas de projet pour ce soir? Vos amis sont en vacances? Vous avez pourtant besoin d’amitié, de rires, d’émotions et ce ne sont pas les monuments de Paris, comme la Tour Eiffel ou le Louvre, assaillis par les touristes, qui déchaînent votre envie de bouger. Il y en a un, pourtant qui devrait vous réjouir, c’est la Place de la République, certes le symbole parfait de notre nation, des mouvements de protestation et des grèves populaires, sans oublier le lieu où tant se sont recueillis en silence ou avec Madonna en pensant au Bataclan, mais aussi un lieu ouvert, rénové récemment, où il fait bon se poser au milieu des skaters et autres jongleurs, et, cet été, parmi des danseurs anonymes. Certains, qui glissent savamment sont apparemment des professionnels, sculptant des chorégraphies personnelles, mais le reste de cette petite foule qui évolue avec eux sur des rythmes divers est composée de toutes sortes de gens, certains parfaitement débutants, de tout âge, le sourire aux lèvres, heureux d’être là en couple ou de pouvoir inviter une ou un inconnu. Peut être avec un gros câlin?

 

 

Ces parties quotidiennes, intitulées  » Gros câlin debout« , ont lieu chaque jour de 19 et 23 heures, au son d’une sonorisation, qui, si elle n’est pas professionnelle, est assez efficace pour pousser chacun à entrer dans la danse ! L’idée d’insuffler cet air de liberté est venue d’un groupe d’aficionados  de cet art de grâce, qui a décidé d’improviser  ces nocturnes quotidiens. Nulle demande d’autorisation officielle n’a été faite auprès de la Mairie de Paris,  qui tolère tous ces mouvements de jambes, d’autant plus qu’aucune participation monétaire n’est demandée par les organisateurs. Il y avait déjà des skaters?  Il y a aussi maintenant des danseurs!

 

 

Les musiques proposées à la foule sont diverses et pas avariées, passant de la salsa au tango par la bachata, la kizomba, de l’afro-house, sans oublier, bien sûr, du rock et même du swing, avec les couples évoluant en ligne. Au fur et à la mesure de la soirée , il y en a pour tous les âges et tous les niveaux, et même quand une compagnie professionnelle vient spontanément de loin, de Dijon, de Bretagne ou d’ailleurs, pour se mêler aux quidams parisiens, il se dégage un esprit de partage général. Et le sourire qui est sur les lèvres de tous est parfaitement bon enfant.

 

 

Grégoire Colard

 

Soirées « Gros câlin debout »

Tous les jours, de 19 à 23 heures. Gratuit.

Place de la République, Paris 11eme, Métro République.

Le street art, né dans la sauvagerie et l’illégalité dans les années 60, a aujourd’hui pignon sur rue, et la commune du Grand Paris organise désormais des parcours en bateau pour vous le faire admirer. 

Tout le monde est désormais habitué à découvrir un beau matin un dessin, une fresque sur le mur d’un immeuble voisin, sur une porte, sur le sol, bref, n’importe où. Autrefois, les « taggers » devaient se cacher et travailler de nuit pour échapper à la vindicte policière et éviter des amendes trébuchantes !  Considérés comme des voyous défrayant alertement notre environnement, ces artistes « vandals » de la pénombre n’en menaient pas large, d’autant plus que leurs grafittis étaient comme des cris de rage contre la société.  Certains d’entre eux sont pourtant devenus des stars, dont chacun connaît le style, que ce soit entre autres Keith Haring à New York avec ses fameux petits bonshommes réalisés au  pochoir qui envahissaient les murs du métro et de la ville, ou le français Speedy Graphito.

 

De Keith Haring/1989 

Le Street Art est devenu une profession officielle,  sans revendication particulière, que ce soit en France ou dans le monde, largement autorisée par nos édiles municipaux et même acceptée par les plus grands musées. C’est ainsi que la commune du Grand Paris organise chaque été depuis 2016 une sorte de croisière de 2h30, « Le Street Art Avenue Grand Paris » sur le canal Saint Denis qui relie le Stade de France  au parc de la Villette, où chacun peut participer à la découverte d’oeuvres éphémères créées sur des façades, des piliers d’autoroute, des murs, et même sur l’ensemble d’une cimenterie ( redécorée par Guate Mao). 20 artistes ont été ainsi invités à laisser libre cours à leur imagination, comme Telmo Niel, Polar, Alancha Arango, Zest, Swen, Tarek Benaoum, Banksy et Marko 93. Des noms de plus en plus reconnus.

 

Les félins/ fresque du pochoiriste Marko 93

 

25 fresques sont ainsi proposées cette année sur le trajet de l’urban boat qui lève l’ancre chaque jour pendant l’été, jusqu’au 18 août, au bassin de la Maltournée, à Saint Denis, devant le  « 6 B« , atelier de création pour artistes résidents. Un conférencier, JP Mano, spécialiste des cultures urbaines et hip hop, éclaire les croisiéristes  sur la diversité discursive des créateurs , sur leurs instruments de travail, qui au pochoir, certes, mais aussi en bombe aérosol, en peinture acrylique, en collage, avec des affiches, etc…Le tout sur un fond musical plutôt…entraînant, du hip hop, danse de la rue,   considéré comme très lié au street art, de par son inspiration citadine.

 

 

 

En cette période de canicule, n’hésitez pas à embarquer pour cette visite artistique de Paris et à donner votre avis sur l’embellissement ( ou non! ) de notre environnement. N’oubliez pas que l’art est un partage!

 

Grégoire Colard 

 

Jusqu’au 18 août. Embarquement au bassin de la Maltournée, à Saint Denis (RER D ou  tramway)

Prix: 12 euros.

Hélène Arden, née à Marseille, est actrice, chanteuse et danseuse. Fan de Claude François, elle lui rend hommage dans un one woman show, « Clodette for ever ».  

Claude François, disparu en 1978, aurait fêté ses 80 ans le 1er février 2019 ! Lui qui avait si peur de vieillir et qui prenait tant de soin de lui, il n’aurait sûrement pas supporté de devoir affronter les outrages du temps. Dans le coeur de ses fans de toujours, et dans l’esprit du public multi-générationnel qui, jusqu’à aujourd’hui,  continue à danser et à faire la fête sur ses tubes comme s’il était toujours là, il n’a pas pris une ride. Une jeune artiste talentueuse, Hélène Arden,  lui rend hommage à travers  un spectacle,  ‘ »Clodette for ever« , qu’elle a écrit avec une plume caressant des souvenirs imaginaires avec lui.

 

Dès l’âge de 5 ans, Hélène a été éblouie par Cloclo, qu’elle voyait danser et chanter sur le petit écran de ses parents. Elle reprenait en choeur les paroles de ses chansons qu’elle connaissait sur le bout des lèvres et reprenait ses chorégraphies dans sa chambre en écoutant ses CDs dans son mange–disques . Elle était fascinée par les danseuses  qui entouraient son idole et affirmait à ses parents, amusés: « Un jour, plus tard, je ferai Clodette ! ». Déterminée, elle a obtenu d’eux de pouvoir prendre des cours de danse et de chant et à se produire dans des petits spectacles ici et là. Montée à Paris pour ses 20 ans, elle a enregistré un disque,  » Toi et moi« ,  avec Claude Engel, l’un des anciens musiciens de Michel Berger et à commencé à se produire régulièrement sur la scène du cabaret parisien Les Trois Maillets, où elle a plongé vocalement dans les répertoires de d’Edith Piaf, de Barbara, de Jacques Brel et de Patricia Kaas. Des reprises, certes , mais pas celles de son idole !

 

A la suite d’une rencontre inopinée avec Félix Bussy, ancien collaborateur artistique  d’Yves Montand, l’idole de son père,  elle lui confie son désir d’être non seulement chanteuse à part entière mais aussi comédienne, et se penche sur des biographies de l’interprète des « Feuilles mortes« . Elle  écrit un premier spectacle musical, «  Montand le French Lover« ,  dans lequel elle interprète la soeur présumée du chanteur, racontant les amours de celui-ci avec Edith Piaf et Marylin Monroe, dont elle interprète des titres, et avec Simone Signoret. Donné déjà plus de 200 fois, et actuellement au Théâtre Lucernaire, ce show original, soutenu par ses sous-titres en anglais pour le public international de cette star mondiale, remporte l’adhésion du public et celles de Carole Amiel, la dernière femme  d’Yves Montand et de leur fils Valentin…!

Photo Paul Evrard 

 

Mais si le succès a du bon, Hélène Arden est toujours taraudée par son rêve d’enfant, celui de danser et de chanter sur du Claude François! « Suivant le Principe de Peter, c’était devenu avec le temps une évidence! ». C’était maintenant ou jamais ! Je me suis remise à la barre, j’ai lu des biographies sur Claude, je suis allé visiter son Moulin de Dannemois, et je me suis dit qu’il aurait adoré mon côté enthousiaste et accepté ma démarche. Ce qu’a d’ailleurs fait son fils, Claude François Junior« .

 

Et voici Hélène Arden enfin devenue  Clodette !  Elle  danse, bien sûr, ressuscitant parfaitement les chorégraphies légendaires, mais entonnant aussi avec grand talent les tubes de son idole de toujours, narrant quelques anecdotes sur sa personnalité et sa vie, le tout dans un vrai spectacle de variétés, mis en scène par Valéry Rodriguez, qui aurait assurément plu à Cloclo, et qui ravit non seulement le public, mais aussi les fans qui ont elles vraiment connu le chanteur et aussi les vraies et anciennes Clodettes venant retrouver avec bonheur leur jeunesse extraordinaire …Donné récemment plusieurs fois au Théâtre Trévise, qui affichait complet, « Clodette for ever » va sillonner la France avant de revenir à Paris, le tout à des dates dont nous vous informerons au fur et à mesure…

 

Grégoire Colard 

Clodette for ever:   19 octobre Berre l’Etang/ 20 et 21 octobre Marseille/ 23, 24, 25 octobre Cugnaux, 16 décembre Viry Châtillon/  31 décembre Saint Quentin.

Montand le French Lover: du 17 juin au 19 août au Théâtre Lucernaire

La princesse Hermine de Clermont-Tonnerre a toujours été exposée médiatiquement et mondainement   mais, depuis peu, ce sont ses créations artistiques, picturales et plasticiennes, qui prennent la pose devant l’oeil des collectionneurs…

 

  Hermine de Clermont-Tonnerre avec  son oeuvre, « Le bouc » et devant l’une de ses toiles. 

 

Issue de l’une des plus vieilles familles de France, cette princesse au titre pontifical est depuis toujours  l’une des reines de la jet set française et internationale,  au point de créer dans les années 90 une sorte de cercle de jeunes mondains, le « Club du Tonnerre« , qui réunissait des centaines d’aficionados bien nés,  avides d’être systématiquement invités à des soirées chics et chocs grâce à elle, avec toujours des  bénéfices et des dons  reversés à des associations, à des oeuvres humanitaires, sauvant entre autres nombre d’enfants.  Longtemps journaliste pour Gala et Point de vue, elle a aussi enchaîné quelques tournages de films,  été une styliste-égérie de Dior,  participé plusieurs années au fameux Rallye des Princesses, écrit plusieurs livres sur le thème cher à sa rivale amicale Nadine de Rothschild, à savoir  « comment se tenir en société » et  même participé à l’émission populaire « La Ferme Célébrités! ». Frivole, la princesse ? Non, épicurienne. Et joyeuse. Définitivement. Elle pioche le bonheur là où  il est, et surtout, sa passion, c’est de le transmettre, de le partager, avec ses enfants, son entourage, ses amis, mais aussi  tout ceux qui l’approchent, quand elle ne va pas elle-même au devant de ceux qui souffrent. Et c’est avec le public qu’elle veut aujourd’hui dialoguer avec humour et sérieux, à travers ses oeuvres, dont elle vient d’exposer certaines avec succès au dernier salon de l’Art Contemporain, au Carrousel du Louvre.

« Les vanités du 21 ème siècle » 

 

Son inspiration d’artiste aurait pu puiser dans son goût supposé immodéré pour les mondanités, mais, en fait elle se porte sur  le temps qui passe, sur la nature saccagée par l’homme, sur la temporalité des objets et de l’argent, sur la vanité de la société. Son travail  se définit donc comme conceptuel.

 

« La mer est une poubelle » 

 

Ce qui ne change pas, avec cette princesse créatrice, rock’n roll et incroyablement fantasque, c’est sa dérision  ravageuse, même quand il s’agit d’amour !

 

 

Avant sa toute prochaine exposition,  il est facile d’en savoir plus sur ses oeuvres en consultant son site: princessehermine.com. 

 

Grégoire Colard 

 

Exposition « Fin de chantier »: 30 rue des  Mathurins 75008// 6, 7 et 8 juillet 2018

 

 

La tendance naturiste se précisait déjà depuis quelques années à Paris se mettant à nu, mais un nouvel évènement dans un lieu officiel de la République va officialiser cette libération des corps!

De fait, jusqu’ici la France, et notamment Paris, était très en retard sur le naturisme en public, alors qu’en Allemagne, aux Pays Bas, en Autriche, en Espagne et au Québec, pour ne citer que ces pays, il est parfaitement naturel de se montrer en public dans le plus simple appareil, sans déclencher le moindre scandale, ni subir une quelconque agression, qu’elle soit verbale ou physique.

Et pourtant, il existe l’Association des Naturistes de Paris, qui organise des soirées piscine sans maillot, ou encore des réservations  pour des concours de bowling à nu,  comme ce le sera le 3 avril prochain, et même des soirées restaurant sans « couvert »!  L’été dernier, Anne Hidalgo, la maire de Paris, a donné son accord pour ouvrir aux nudistes une très grande zone de liberté dans le Bois de Vincennes, mais aussi pour réserver un espace dans Paris Plages, sur les quais de la Seine, ce qui devrait être renouvelé cet été pour les deux lieux.

 

Un nouveau projet de l’Association des Naturistes de Paris, mais artistique, celui-ci,  a été accepté et soutenu par le Palais de Tokyo, un haut lieu des musées parisiens, pour ouvrir son exposition « Discorde, fille de la nuit »  le 5 mai au matin à cent soixante fesses-à-l’air. Les réservations se sont envolées en quelques minutes, dont en majorité celles de femmes de 18 à 34 ans, alors que plus de vingt-six mille demandes, dont de touristes du monde entier, n’ont pu être  satisfaites. Gageons que d’autres dates seront envisagées… La même expérience avait déjà eu lieu au Québec où une exposition du photographe sulfureux Robert Mapplethorpe avait déchaîné une foule de non-textiles !

Dans ce même esprit, un artiste français, Fred Brulé, se produira le 12 mai,  dans le 19 eme arrondissement,  sur une scène dont le nom est encore secret, afin d’y proposer  « J’ai la langue qui fourche », le 1er spectacle naturiste humoristique, où le vestiaire intégral sera exigé… et les photos  interdites! TapageCulture vous en informera en temps et heure…

 

Grégoire Colard