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Anne Cangelosi

Aucune femme ne veut paraître plus âgée, sauf une, Anne Cangelosi, comédienne et auteure, qui, sur scène, apparaît depuis quelques années, et avec quel succès, en une Mémé Casse Bonbons et dont le nouveau spectacle s’intitule « On est tous le vieux d’un autre ».

Depuis dix ans, Anne Cangelosi a enfanté un personnage archi comique et à la dent dure, une sorte de vieille dame acariâtre de 85 ans qui râle contre tout . C’est aujourd’hui la nouvelle aventure de cette octogénaire qui en a beaucoup à dire contre le monde entier. La voici cette fois-ci, pour ce troisième spectacle, partie en croisière en Egypte avec des touristes qu’elle ne supporte pas . Une fois sur place, elle râle contre tout, et beaucoup contre les autochtones! Bref, elle est vraiment « casse bonbons », parfaitement odieuse. Sauf que peu à peu, elle baisse le ton et finit pas se surprendre elle-même en prenant la dimension de la gentillesse et de l’acceptation générale de ces « gens » qui respectent et son âge et sa différence. D’où le titre de son One Woman Show « On est tous le vieux d’un autre« .

Non seulement Anne Cangelosi a remporté de nombreux prix avec ses deux premiers spectacles qu’elle a co-écrits avec Alexandre Delimoges, qui est aussi son metteur en scène, et qu’elle a a affichés complets un peu partout en France et même en Belgique, mais celui-ci, le nouveau, mérite autant de succès, car son écriture est la fois comique, terriblement caustique, et aussi d’une finesse remarquable. Il devrait remporter autant de critiques élogieuses que les précédents et peut être même encore plus! Réservez vos places, vous ne regretterez pas d’applaudir une vieille dame insupportable qui se surprend elle-même à ressentir quelque tendresse. Sacrée Mémé!

Grégoire Colard

Actuellement au Théâtre du Gymnase Marie Bell

Au Festival d’Avignon, en juillet 2022. Théâtre « La tache d’encre »

1 rue de la Tarasque.

L’affiche de son nouveau spectacle

Cette femme pioche dans son répertoire de cent stars féminines quand elle est sur scène, que ce soit des vedettes de la chanson ou des têtes d’affiche de l’actualité, et reprend leurs voix de façon confondante dans des sketches courts et décapants qu’elle enchaîne avec une énergie à nous couper le souffle. Mais pas le sien!

Avec quelques unes des poupées-personnalités incarnées par elle aux Guignols de l’Info

C’est justement aux Guignols de l’Info où elle a imité pendant 28 ans toutes sortes de femmes connues, comme Marine Le Pen, Carla Bruni , Ségolène Royal, France Gall, pour ne citer qu’elles, que Sandrine Alexi a enchanté le public, aux côtés notamment de Yves Lecoq. Une expérience inoubliable qui lui a permis de se produire en même temps elle-même sur les plus grandes scènes parisiennes et dans toute la France. Aujourd’hui, elle reprend enfin la route avec bonheur, comme tout le monde artistique, et propose un spectacle inédit basé sur des parodies irrésistibles dont les textes font le tour d’horizon de notre actualité et de nos obsessions. Avec aussi une parodie de Piaf, absolument bouleversante, et en terminant par un solo personnel sur le Ave Maria de Gounod, où elle développe sa voix à elle. On découvre alors quelle immense chanteuse se cache derrière tous ces masques.

Sandrine Alexi est drôle, engagée, insolente, absurde, impertinente , mais jamais vulgaire ! Ne ratez pas ses prochaines scènes, dès la rentrée dans toute la France, et à Paris. Vous passerez un bon moment !

Grégoire Colard

On dit que c’est un homme et c’est vrai ! Et un très bel homme en plus, mais qui se produit en femme sur toutes les scènes de France dans un spectacle irrésistible de drôlerie, et dans nombre de télévisions. Devenant chaque jour plus populaire, il publie aujourd’hui le dictionnaire de sa vie .

Né à Marseille, le petit Thierry a connu une enfance heureuse, et a toujours été frappé par la faconde des femmes issues de son quartier populaire du Panier. On les surnomme des cagoles et elles s’interpellent à voix fortes d’une fenêtre à l’autre. Et aujourd’hui, devenu l’artiste Zize, c’est exactement ce qu’il reproduit sur scène en interprétant une mère de famille accorte, qui aime les faux bijoux clinquants et les copies de sacs à main de luxe et qui se prépare à marier son fils à grand reproches envers sa future belle-fille. Gags, imbroglios, quiproquos, tout est écrit par lui et est impayable.

Coccinelle

Monté à Paris à 18 ans, c’est le monde du transformisme qui a alors kidnappé son coeur, en étant notamment engagé par Michou dans son célèbre cabaret de Montmartre et surtout en admirant au Carrousel de Paris la beauté foudroyante de Coccinelle, devenue femme en 1959. Il l’épouse en 1996 ! Aujourd’hui, Zize est un artiste heureux, dont la faconde au fort accent du sud séduit grands et petits, quand ils ont le droit de sortir ! En attendant, on peut feuilleter son livre, émouvant, touchant, sincère, de A comme amour à Z comme Zize!!!!

Grégoire Colard

De A à Zize: par Thierry Wilson/ Editions Maraprod-Events/ 20 euros

Il existe des artistes phénomèmaux, qui ont tous les talents, qui enchantent les publics de tous âges
et de toutes origines et qui ont tout pour devenir des stars. Il faut juste aller les voir!

Jovany, qui va fêter ses 3O ans en 2019, est né sur scène. Ou presque! C’est en effet un enfant de la balle, dans la mesure où son grand père enchantait des salles combles avec sa verve de bonimenteur et de saltimbanque. Le petit garçon a repris son flambeau et mène depuis dix ans une carrière de clown, comique, chanteur, acteur, musicien, moqueur, vanneur, danseur et performer. Une carrière qui lui déjà rapporté plus d’une vingtaine de récompenses, dont, en 2017, le prix de l’humour Raymond Devos. Ce n’est pas rien!

Sur scène, ce garçon est un fou furieux qui saute, qui tombe, qui remplit la scène à lui tout seul. Il est a droite, à gauche, fonce dans la salle, revient en hurlant. Il déforme son visage comme le ferait Jim Carrey, dont il pourrait être aussi son digne héritier. Il chante à côté de la plaque, s’effondre dans un fauteuil, se relève pour jouer de la guitare qu’il menace de fracasser, se saisit à tour de rôle d’une dizaine de clochettes avec lesquelles il joue avec talent un air presque symphonique ( un numéro qui l’avait fait remarquer dans « La France a un incroyable talent ») et hop, il est reparti pour d’autres facéties clownesques. Son débit de paroles est absolument ahurissant et on reste étourdi face à une telle succession de performances diverses. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’avec Jovany , on n’a pas le temps de s’ennuyer. Le temps qu’on applaudisse l’une de ses performances, il est déjà passé à une autre, aussi irrésistible, sinon plus!


Jovany, qu’on a pu voir en tant qu’acteur dans « Missing », sur la BBC et dans « Credo », en Allemagne, est un artiste vraiment difficile à décrire, mais un artiste complet, qui veut distraire et faire rêver les gens. Pari réussi!

Grégoire Colard

 

 

Charleville-Mezières serait-elle  la cité couveuse d’insubordonnés ? Arthur Rimbaud y est né, comme Jérémy Ferrari, et chacun d’eux a quitté à dix-sept ans sa ville natale, le premier pour mettre le feu à la poésie traditionnelle qu’il trouvait trop ampoulée, le second à l’humour actuel qu’il juge sage et formaté.

En effet, à 33 ans, Jérémy Ferrari, sur scène, n’a peur de rien ! Devant les milliers de spectateurs qui remplissent tous les Zénith de France, et aussi de très grandes salles en Belgique, en Suisse, au Québec et même récemment aux Etats Unis, il balance son humour ravageur sur les défauts et les méfaits de notre société. Dans son dernier spectacle « Vends 2 pièces à Beyrouth« , qui été acclamé par plus de 300.000 spectateurs, le hissant aux toutes premières places des humoristes les plus populaires de France, il n’hésite pas à incarner les terroristes et les spectateurs du Bataclan et à dénoncer les dérives budgétaires de certaines associations caritatives. Ferrari est un bulldozer qui aime écraser toutes les idées reçues, et s’il le fait volontairement de façon clownesque, c’est pour mieux nous convaincre de sa lucidité.  Notre rire irrésistible est une acceptation de ce qu’il ose dire et que nous n’aurions jamais osé formuler.

Alors, Jérémy Ferrari dérange nos médias, que ce soit la télévision ou la radio. Il n’est pas blackisté, non, mais il n’est pas invité, ce qui revient au même. Ce n’est pas un bon « client »,  un béni-oui-oui ! En 2016, il s’est d’ailleurs fait remarquer sur le plateau de « On n’est pas couché », reprochant au premier ministre d’alors, Manuel Valls, la récupération politique des récents attentats. Cela n’a pas plus aux instances dirigeantes….Pourtant, Ferrari  n’est pas un anarchiste va-t-en guerre  ! C’est juste et surtout un homme qui affirme ce qui le révolte avec force et drôlerie, comme le faisaient à leur manière Guy Bedos, Desproges et Raymond Devos

Pourtant, samedi prochain, le 24 novembre prochain, la chaîne C8 va lui consacrer une soirée spéciale, en diffusant à 21h la captation de son spectacle donné au Zénith de Lille, et, à 23h30 « Emporté par fougue« , un magnifique reportage, réalisé par Thierry Colby, qui l’a suivi pendant un an à travers ses pérégrinations scéniques. Pour l’avoir vu, TapageCulture peut vous assurer que ce document est un évènement car on y découvre au quotidien un Jérémy Ferrari attachant, humain, sensible, presque timide, mais qui ne baisse jamais les yeux face à vous ou au spectacle du monde actuel…

Grégoire Colard

Hélène Arden, née à Marseille, est actrice, chanteuse et danseuse. Fan de Claude François, elle lui rend hommage dans un one woman show, « Clodette for ever ».  

Claude François, disparu en 1978, aurait fêté ses 80 ans le 1er février 2019 ! Lui qui avait si peur de vieillir et qui prenait tant de soin de lui, il n’aurait sûrement pas supporté de devoir affronter les outrages du temps. Dans le coeur de ses fans de toujours, et dans l’esprit du public multi-générationnel qui, jusqu’à aujourd’hui,  continue à danser et à faire la fête sur ses tubes comme s’il était toujours là, il n’a pas pris une ride. Une jeune artiste talentueuse, Hélène Arden,  lui rend hommage à travers  un spectacle,  ‘ »Clodette for ever« , qu’elle a écrit avec une plume caressant des souvenirs imaginaires avec lui.

 

Dès l’âge de 5 ans, Hélène a été éblouie par Cloclo, qu’elle voyait danser et chanter sur le petit écran de ses parents. Elle reprenait en choeur les paroles de ses chansons qu’elle connaissait sur le bout des lèvres et reprenait ses chorégraphies dans sa chambre en écoutant ses CDs dans son mange–disques . Elle était fascinée par les danseuses  qui entouraient son idole et affirmait à ses parents, amusés: « Un jour, plus tard, je ferai Clodette ! ». Déterminée, elle a obtenu d’eux de pouvoir prendre des cours de danse et de chant et à se produire dans des petits spectacles ici et là. Montée à Paris pour ses 20 ans, elle a enregistré un disque,  » Toi et moi« ,  avec Claude Engel, l’un des anciens musiciens de Michel Berger et à commencé à se produire régulièrement sur la scène du cabaret parisien Les Trois Maillets, où elle a plongé vocalement dans les répertoires de d’Edith Piaf, de Barbara, de Jacques Brel et de Patricia Kaas. Des reprises, certes , mais pas celles de son idole !

 

A la suite d’une rencontre inopinée avec Félix Bussy, ancien collaborateur artistique  d’Yves Montand, l’idole de son père,  elle lui confie son désir d’être non seulement chanteuse à part entière mais aussi comédienne, et se penche sur des biographies de l’interprète des « Feuilles mortes« . Elle  écrit un premier spectacle musical, «  Montand le French Lover« ,  dans lequel elle interprète la soeur présumée du chanteur, racontant les amours de celui-ci avec Edith Piaf et Marylin Monroe, dont elle interprète des titres, et avec Simone Signoret. Donné déjà plus de 200 fois, et actuellement au Théâtre Lucernaire, ce show original, soutenu par ses sous-titres en anglais pour le public international de cette star mondiale, remporte l’adhésion du public et celles de Carole Amiel, la dernière femme  d’Yves Montand et de leur fils Valentin…!

Photo Paul Evrard 

 

Mais si le succès a du bon, Hélène Arden est toujours taraudée par son rêve d’enfant, celui de danser et de chanter sur du Claude François! « Suivant le Principe de Peter, c’était devenu avec le temps une évidence! ». C’était maintenant ou jamais ! Je me suis remise à la barre, j’ai lu des biographies sur Claude, je suis allé visiter son Moulin de Dannemois, et je me suis dit qu’il aurait adoré mon côté enthousiaste et accepté ma démarche. Ce qu’a d’ailleurs fait son fils, Claude François Junior« .

 

Et voici Hélène Arden enfin devenue  Clodette !  Elle  danse, bien sûr, ressuscitant parfaitement les chorégraphies légendaires, mais entonnant aussi avec grand talent les tubes de son idole de toujours, narrant quelques anecdotes sur sa personnalité et sa vie, le tout dans un vrai spectacle de variétés, mis en scène par Valéry Rodriguez, qui aurait assurément plu à Cloclo, et qui ravit non seulement le public, mais aussi les fans qui ont elles vraiment connu le chanteur et aussi les vraies et anciennes Clodettes venant retrouver avec bonheur leur jeunesse extraordinaire …Donné récemment plusieurs fois au Théâtre Trévise, qui affichait complet, « Clodette for ever » va sillonner la France avant de revenir à Paris, le tout à des dates dont nous vous informerons au fur et à mesure…

 

Grégoire Colard 

Clodette for ever:   19 octobre Berre l’Etang/ 20 et 21 octobre Marseille/ 23, 24, 25 octobre Cugnaux, 16 décembre Viry Châtillon/  31 décembre Saint Quentin.

Montand le French Lover: du 17 juin au 19 août au Théâtre Lucernaire

 

COMIQUE , IMITATEUR , CHANTEUR, L’ARTISTE ICONOCLASTE ET POPULAIRE GÉRALD DAHAN  A LE NEZ FIN  ( MAIS ROUGE) POUR METTRE EN VALEUR LE TALENT DES AUTRES SUR SON BATEAU THEÂTRE LE NEZ ROUGE , UN NOUVEAU LIEU INCONTOURNABLE DE LA SCÈNE PARISIENNE.

 

Depuis vingt ans, Gérald Dahan, né à Cognac, a beaucoup navigué dans les eaux tumultueuses du show-business, s’amarrant  tout d’abord aux Mini Keums, jetant l’ancre ensuite aux côtés de du capitaine  Laurent Ruquier dans Rien à cirer, sur France Inter,  de rejoindre enfin le commandant Michel Drücker dans l’émission Vivement Dimanche, en tant que chroniqueur et imitateur acerbe,  et de mener son propre équipage  de drôles de flibustiers au Festival d’Avignon,  en 2009, avec la Bande à Dahan, pour Radio Star.  A part quelques débarquements forcés de quelques médias  pour avoir outrepassé le cap de la bienséance, il a gagné ses galons  de popularité avec notamment ses 500 canulars outrecuidants dont  certains devenus mémorables,  n’hésitant pas à se faire passer au téléphone pour Jacques Chirac, ou encore Jean-Pierre Raffarin, alors premier ministre, et piégeant Nicolas Sarkozy qui avait juré par Neptune qu’il ne se ferait jamais avoir. Touché, coulé!

Gérald Dahan aime innover, inventer, déranger, souvent dans l’insolence, jamais dans l’indécence. C’est sa marque de fabrique. Et son rêve de toujours a été de vivre sur un bateau. Il s’est d’ailleurs marié voici deux ans sur une  péniche et il en a découvert ensuite une autre, mise en vente par le comédien Michel Galabru, conçue autrefois comme le premier bateau-théâtre navigant parisien, avec un bandeau écarlate peint sur l’étrave, comme un nez rouge. Quelques travaux de rénovation plus tard, une nouvelle salle de spectacles parisienne d’une centaine de places archi confortables était née !

 

Quelques jeunes artistes autour de Gérald Dahan dont le groupe Lucas Gang et David Bacci 

 

Gérald Dahan a décidé d’en faire un lieu laboratoire, parrainé par le mime Julien Cottereau et la comédienne Firmine Richard, permettant à de jeunes talents de venir faire leurs armes devant un public de 100 personnes, que ce soient des humoristes, des chanteurs, des musiciens,  sans distinguo de genre particulier.  » J’ai eu la chance qu’on me fasse confiance alors que j’étais débutant, et je n’ai jamais oublié cela. Je vais à beaucoup de spectacles, je m’informe sur Internet,  j’écoute des CDs, je visionne des vidéos, et quand je repère  une perle rare, je lui propose de se produire au Nez Rouge, non seulement une fois, mais éventuellement régulièrement, en suivant l’évolution de son travail. Et il peut m’arriver de devenir le producteur de l’une de ces jeunes pousses, comme je l’ai fait pour Max Bird, aujourd’hui devenu très populaire, et actuellement pour un groupe détonant,  Lucas Gang. J’ai découvert une chanteuse  québécoise, Madmoiselle, venue pour un soir, que j’ai  immédiatement réinvitée et je suis régulièrement les performances du chanteur David Bacci. Mickael Jones, Jean-Félix Lalanne, Charlotte Valandrey, Fabienne Thibeault, Slimane et l’incroyable Victoria Petrosillo, des 3 Mousquetaires et du Roi Soleil,  

 

Victoria Petrosillo

 

sont venus enchanter le plateau,  comme Renaud Hantson, avec son « Hommage à Michel Berger », un spectacle devenu au fil des mois une institution maison. Pierre Santini va venir bientôt chanter du Paolo Conté, ainsi que Marcel Amont, prévu pour quatre soirs !  Original, non? Et je suis à la trace certaines  carrières, comme celles d’Elodie Poux, Hélène Arden , Mémé Casse Bonbons. Je ne peux pas citer tout le monde, mais le Nez Rouge est devenu une pépinière artistique familiale ! » 

 

Gérald Dahan et Renaud Hantson 

 

C’est  en effet en famille que Gérald Dahan  mène sa barque, ou plutôt sa péniche, avec sa femme Claire et sa maman Michèle, proposant aussi les après midi de vacances scolaires des spectacles pour enfants. Il se produit aussi régulièrement au Nez Rouge entre deux spectacles personnels en province avec ses imitations, ses sketches désopilants, seul ou accompagné de la délicieuse humoriste et imitatrice Sandrine Alexi. Tout ce qu’on peut souhaiter à Gérald Dahan, c’est d’être un capitaine au long cours !

 

Grégoire Colard 

 

Le Nez Rouge, 13 quai de l’Oise,  Paris 19eme

 

 

 

Jamel Debbouze, sur scène, se montre toujours  aussi iconoclaste et vibrionnant. Après trois semaines de triomphe total en décembre dernier à La Cigale  affichant complet,  il se prépare à laminer toutes les plus grandes salles de France de son humour à la fois karcher et plein de générosité.

 

Le retour de Jamel sur les planches  est une bonne nouvelle! Il nous manquait pendant toutes ces dernières années où il se consacrait non seulement à sa femme et à leurs deux enfants , mais aussi à toutes sortes d’activités artistiques. Il nous manquait car on a besoin de lui, de le voir courir, que dis je, bondir, d’un côté à l’autre de la scène , où il se présente seul, comme toujours, mais qu’il habite comme s’il y était entouré de tous ses amis et de toute sa famille. « Ma mère est la personne qui me fait le plus rire au monde! ». C’est sa vie à lui qu’il nous raconte, son quotidien, ses étonnements, ses effarements, et même ses révoltes face au monde insensé qui nous entoure, avec ses bêtises, ses scandales, mais aussi ses bonheurs.

 

 

 

Jamel n’a peur de rien ni de personne. Il tchatche toujours comme une mitraillette, trop heureux d’être libre de nous faire partager sa joie de vivre, son sens du partage et son humanisme qui débordent de sa verve. Il donne l’impression d’improviser sans limite de ton ni de temps, au gré éventuel des interpellations qui fusent ça et là du public. Son spectacle sera t’il le même le lendemain ?  Pas sûr!

 

 

Il n’oublie jamais ses origines marocaines ni de préciser être né à Paris, avoir grandi à Trappes, et revendique haut et fort, tout en en riant, le composite de sa vie. Le tableau qu’il dresse de lui-même, avec une large palette de couleurs, Jamel va l’accrocher pendant tout 2018 au fronton des plus grandes salles de France.  Quelle qu’en  soit la région, gageons que chacun l’y accueillera à chaque fois comme le plus sympa de ses compatriotes !

 

 

Grégoire Colard

 

Quelques villes et quelques dates…

 

27/1  Châlons en Champagne

28/1  Saint Dizier

31/1  Beauvais

1/2   Amiens

2/2   Rouen

3/2   Le Havre

6/2.  Caen

7/2.  Rennes

8/2   Brest

9/2   Nantes

10/2  Angers

13/2  Montpellier

14/2  Marseille

15/2  Toulon

etc….